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Google Cloud Next'19: Le vécu de nos Stackers sur place
Temps de lecture estimé : 14 minutes
Le Google Next’19 s’est déroulé à San Francisco du 09 au 11 avril. Kevin et moi avons eu la chance d’y assister. Kevin nous a résumé les principales annonces de Google dans un précédent article. Ici, nous allons vous raconter comment nous avons vécu, de l’intérieur, cette expérience hors-norme.
Retours en texte et en images…mais également en tweets!
Thanks to @stack_labs, I'll be attending the #GoogleNext19 conference next week in #SanFrancisco. #overjoyed
— Pascal Gillet (@psclgllt) 3 avril 2019
Au premier Jour: la Keynote
Un chiffre permet à lui seul de résumer l’envergure du Google Next’19:
35000
35000: c’est le nombre de participants à la conférence! On ne l’a su qu’au 2ème jour, mais on se rend vite compte qu’il y a vraiment beaucoup, BEAUCOUP de monde. Il paraît même que c’est 5000 personnes de plus que l’année dernière.
Au premier matin, c’est un choc donc: une fois passés les contrôles de sécurité, ça grouille, ça se bouscule, ça se serre…dans un flot ininterrompu de personnes dans les escalators. Une clameur sourde et grondante monte depuis le sous-sol du Moscone Center. L’excitation est palpable. Une foule énorme s’engouffre donc dans cette salle immense pour assister à la Keynote d’ouverture. La lumière est tamisée, seule la scène au centre est véritablement illuminée, et attire déjà tous les regards.
Des aiguilleurs nous aboient dessus et avec de grands gestes saccadés et à l’aide de balises lumineuses nous pressent de nous assoir. Ici la presse, ici les invités de marque, ici ceux qui se sont levés bien tôt…
Il est 8h40, le compte à rebours est démarré. Des annonces sonores nous rappellent régulièrement que la Keynote est sur le point de commencer. On a tous les yeux rivés sur la scène, ou sur les écrans géants placés ici ou là pour les retardataires, et on attend…
Ok, it's going to start soon: a giant conf for big cloud news. It's so huge that the WiFi network crosses the oceans. Also a little bit intimidating! #GoogleNext19 pic.twitter.com/zNXcSr26kV
— Pascal Gillet (@psclgllt) 9 avril 2019
A 09h00 (heure militaire), le CEO de Google Sundar Pichai surgit sur la scène sous un tonnerre d’applaudissements. Show à l’américaine! Après une brève introduction, Sundar nous rappelle que 2 ingénieurs de Google ont récemment battu le record de calcul de décimales de Pi sur des VMs Compute Engine. Cette annonce peut paraître anodine, mais elle constitue en fait une publicité idéale pour Google Cloud, y compris pour Monsieur Tout-le-monde!
31 415 926 535 897
What is more iconic than the world record breaking for computing the digits of Pi to put forward the #GCP ? That was the introduction of the #GoogleNext19 keynote by CEO @sundarpichai actually. 3.14159265359…(31.4 trillion!)
— Pascal Gillet (@psclgllt) 9 avril 2019
On atteint désormais le chiffre vertigineux de 31 415 926 535 897 (ce chiffre correspond d’ailleurs aux premières décimales de Pi), soit plus de 31,4 mille milliards de décimales, pour 111 jours de calcul. Ça ne sert évidemment à rien, sinon à démontrer la puissance de calcul de Google Cloud (même si les précédents records ont été établis avec du matériel bien plus modeste - dédicace notamment à notre Fabrice Bellard national).
Pour réaliser ce calcul, l’ingénieure de Google Emma Haruka Iwao a bénéficié d’une instance de machine virtuelle de 96 vCPUs et de 1,4 To de RAM. Une bien belle machine! Cela dit, le seul véritable défi technologique ici se trouve dans la sauvegarde à chaud du calcul en cours sur une série de 24 instances de VMs plus “classiques”, disposant tout de même de 16 vCPUs, 60 Go de RAM et de 10 To de disque SSD chacune.
Aucun lien avec le Next, mais je me suis amusé à calculer le nombre de pages A4 qu’il faudrait pour imprimer en recto verso ces décimales de Pi. Dans un Google Docs 😊, en Arial 11, on peut caser 74 caractères par ligne multiplié par 46 lignes, soit 3404 chiffres par face, et donc 6808 chiffres par page. 31 415 926 535 897 / 6808 = 4 614 560 302 pages! Une feuille de papier ordinaire est épaisse de 0,08 mm au minimum (0,00008 m). On a donc une belle pile de 4 614 560 302 * 0,00008 = 369165 m, soit environ 370 km de haut!
Sundar enchaîne et mentionne les derniers investissements réalisés par Google Cloud, notamment l’ouverture de nouveaux data centers à Séoul en Corée du Sud et à Salt Lake City aux États-Unis, pour un coût de 13 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis. Le nombre total de régions est maintenant porté à 19, pour 58 zones.
Sundar Pichai accueille ensuite le CEO de Google Cloud Thomas Kurian. Celui-ci assure le show jusqu’à la fin de la Keynote. Avec son sourire et son air de bonhomie, on l’écoute presque affectueusement. Il n’empêche, le personnage est puissant.
Sans ambages, et c’est la première killer news du Next’19, Thomas présente Anthos! Si vous avez lu l’article de Kevin, vous savez déjà de quoi il s’agit, pas besoin de le rappeler ici.
With Anthos, @googlecloud will help company to handle multi-cloud and on-prem directly from the Cloud Console. https://t.co/tqQ9zbJqNa
— Λ: Davin Kevin (@davinkevin) 9 avril 2019
With #Anthos hybrid & multi cloud offering, #Google can now manage your applications for you in #AWS or #Azure, or how to be one step ahead of its competitors by working hand in hand!? #GoogleNext19
— Pascal Gillet (@psclgllt) 9 avril 2019
Une démo Live d’Anthos minutieusement préparée (et filmée à l’avance 😜) nous montre une migration à chaud d’une plateforme on-prem VMWare avec ses applications dans GCP! Si je me rappelle bien, Thomas résume le fonctionnement d’Anthos avec ces termes:
“It sucks it up, and then it spits it out into GCP”!
Le but premier de Anthos est de se plugger aux autres fournisseurs de Cloud, principalement Amazon et Azure. En cela, il sera plus facile d’être compatible et permettra à Google de devenir un point central pour Kubernetes on Cloud et on prem.
Je suis plutôt mitigé sur Anthos: nous ne savons pas grand chose des détails techniques, mais on peut aisément penser qu’il s’agit d’un outil-fleuve capable de s’interfacer non seulement avec différents fournisseurs de Cloud, mais aussi à des hyperviseurs, des plateformes comme OpenStack ou OpenShift…autant d’outils qui n’implémentent pas des (API) standards et ne sont donc pas interopérables par définition. Un outil principalement destiné à de grandes entreprises qui ont besoin de sortir l’artillerie lourde pour migrer de nombreux projets vers une nouvelle infrastructure.
L’autre killer news de la keynote est évidemment l’intégration native de services Open Source, parmi lesquels, et non des moindres, Elasticsearch, MongoDB, Redis, Cassandra, InfluxDb, Kafka, et Neo4j. Je suis peut-être un peu simplement déçu de ne pas trouver dans cette liste des produits d’éditeurs tels que Hashicorp.
Very proud to see the choice of @googlecloud to support OpenSource on its platform ♥️ which seems to be a Win-Win deal ! pic.twitter.com/3YMmZkyEb5
— Λ: Davin Kevin (@davinkevin) 9 avril 2019
Google's open source partneships are probably the most interesting announcement today. They are clearly riding the anti-AWS sentiment in the OS community. #CloudNext19 https://t.co/dBLlTZ6DqO
— Frederic Lardinois (@fredericl) 9 avril 2019
Cette Keynote a été une bien belle introduction à 3 jours passionnants de présentations et de sessions en tout genre. Le lendemain, nous avons assisté aux keynotes Product Innovation (Kevin a adoré, moi je ne devais pas être bien réveillé) et Developer. Dans cette dernière keynote, j’ai apprécié le clien d’oeil au Jeu de la Vie de Conway, avec une mini application reprenant le célèbre automate cellulaire et utilisée pour illustrer des use cases de Kubernetes.
Google developers illustrating modern CI/CD pipelines and #GKE deployment with an app implementing… the Conway's Game of Life! This brings me back to my early hours as a developer (there were Java applets back then) #GoogleNext19 pic.twitter.com/Jrs6lnRzB0
— Pascal Gillet (@psclgllt) 11 avril 2019
En passant, les cofondateurs de Google Larry Page et Sergey Brin ont-ils jamais assisté ou intervenu au Google Next? J’imagine qu’ils ont bien assez à faire avec le groupe Alphabet…
Les autres annonces
Selon nous, les autres nouveautés importantes du Google Next’19 sont Cloud Run, Google Cloud Code pour VSCode & IntelliJ, l’intégration de SQL Server et Active Directory de Microsoft, etc. Je vous invite à relire l’article de Kevin pour plus de détails.
Very impressed by Cloud Code, new tool developped by @Google to work on microservices directly from @code or @jetbrains IDE. We should add it to our presentation @aurelievache 😉
— Λ: Davin Kevin (@davinkevin) 10 avril 2019
Guess who is partner on this ? @stack_labs of course 🤩 #ProudToBePartnerhttps://t.co/v3zqArS76r
Localisation
La conférence n’a pas lieu au siège mondial de l’entreprise, le Googleplex, situé à Mountain View au coeur de la Silicon Valley. J’imagine que le siège de Google n’a pas les infrastructures suffisantes pour accueillir plus de 30 000 participants. Non, le Google Next prend place au Moscone Center dans le downtown de San Francisco, dans le quartier South of Market juste à côté du Financial District.
Le Moscone Center est le plus grand complexe de convention et d’exposition de San Francisco. Il est connu pour accueillir plusieurs grands rassemblements professionnels. Malgré ses 56 000 mètres carrés avec son extension Moscone North sur plusieurs niveaux, Google a dû monopoliser le cinéma Metreon et plusieurs hôtels alentour (le Palace Hotel est d’ailleurs très classe) pour y répartir les différentes sessions.
#GoogleNext19 gathers between 30 and 40 thousand attendees, or how a conference center is not enough and you have to monopolize hotels and cinema theaters around!
— Pascal Gillet (@psclgllt) 10 avril 2019
Les attendees
Parmi les participants, on retrouve:
- Les attendees: les personnes qui profitent de l’évènement pendant 3 jours.
- Les partners: Stack Labs est partenaire Google et fier de l’être.
- Les speakers: un jour peut-être…
- Les sponsors: ceux qui ont payé et qui ont un stand dans le showroom. Je n’ose pas imaginer le prix du stand.
- Et enfin les googlers: les employés de Google, notamment les DevRel (Developer Relations) qui ont clairement reçu des instructions pour faire monter l’ambiance lors de la Developer Keynote en applaudissant et en criant à tout va.
And I’m proud to be a @googlecloud Partner with @stack_labs !
— Λ: Davin Kevin (@davinkevin) 9 avril 2019
We built so many things during this last year together #HarderFasterStacker #GDE #GoogleCertification pic.twitter.com/dOpJ2If7gX
Les sessions
Il y a eu plus de 700 sessions pendant ces 3 jours! Elles se déclinent en différents formats:
- Keynote: les 3 sessions majeures d’une durée d’1h30 chacune qu’il ne faut pas manquer.
- Breakout, Panel, Spotlight: je n’ai pas saisi la différence. Selon moi, ce sont les présentations “standard” d’une durée de 50 mn, avec des slides et des démos Live.
- Certification: Vous avez 2h pour passer la certification de votre choix. Kevin, non content d’être Google Developer Expert (GDE) sur Google Cloud, en a profité pour passer la Professional Cloud Developer en catimini pendant son dernier jour à San Francisco. Félicitations Kevin! 👏
- Interactive learning: des sessions interactives de 2h où des petits groupes de travail se forment pour résoudre un problème, développer un prototype, etc. PCs et Post-its sont au menu.
- Cloud Talk: des présentations rapides de 20 mn des produits Google Cloud.
- Lab: d’une durée d’1h. Permet de tester les produits Google Cloud avec des Quicklabs.
- DevZone Theater: comme les Cloud Talks, mais très orienté démo et premier arrivé, premier servi.
Bien sûr, les sessions ne commencent pas aux mêmes horaires, et comme elles n’ont pas les mêmes durées, tout se chevauche. Il est très difficile de faire son choix: il peut y avoir jusqu’à 10 sessions intéressantes en même temps! Il faut donc se lever tôt pour organiser sa journée. Heureusement, l’application mobile officielle du Google Next (toujours disponible) permet de réserver des sessions, ou à défaut de les bookmarker, et vous vous constituez ainsi un agenda. Si vous avez réservé, vous pouvez directement entrer dans la salle à l’heure indiquée, sinon vous vous placez dans la file d’attente, sous réserve de places encore disponibles. C’est efficace et rapide.
L’application est aussi bien utile avec la carte du site pour ne pas se perdre, les notifications en Live, pour évaluer une session ou pour poser des questions via le Dory Q&A: comme les sessions sont minutées et que le timing est extrêmement bien respecté, s’il reste du temps, vous pouvez poser des questions au micro, ou les speakers répondent aux questions posées au travers de l’application.
Les sessions sont toutes filmées, sans exception. Vous pouvez maintenant les visionner dans l’application mobile et évidemment sur YouTube.
Les sujets
Conseil: Si vous vous rendez au Google Next, et que vous voulez assister à des présentations vraiment techniques qui rentrent dans les détails, n’hésitez pas: filtrer les sessions dans l’application mobile, et ne garder que celles de niveau Advanced. Sinon, vous risquez de rester sur votre faim.
Énormément de sujets gravitent autour de l’orchestration avec GKE, du service mesh avec Istio, et des micro-services. Beaucoup de sujets également sur l’API management avec Apigee. Beaucoup de retours d’expérience sur la migration d’applications dans GCP.
Je me suis concentré sur ces sujets en priorité. Mon but était d’absorber un maximum d’informations pour nos projets en cours chez Stack Labs.
#GoogleNext19 session about app modernization and migration with APIs into @googlecloud : absolutely not related to any of our current projects in @stack_labs 😉 pic.twitter.com/AUQPqLem76
— Pascal Gillet (@psclgllt) 10 avril 2019
Google met un accent particulier sur la sécurité (des applications, des données), et cela se ressent clairement dans les sujets abordés. J’ai retenu cette phrase en particulier, que je trouve très élégante:
“At Google, we are not pursuing a hardshell perimeter model, instead we’re really focused on pervasive defense in depth” - Niels Provos
ou encore
“Your data is YOUR data”
Cette phrase là, Google l’a martelée à tout va. Manifestement, Google a encore besoin de convaincre et de rassurer sur l’apport et la sécurité du Cloud public. Il faut retenir en particulier gVisor, pour ajouter de la sécurité dans vos conteneurs Docker.
Finally, #GKE sandbox is a thing ! Thanks to #gVisor we can sandbox our workloads in GKE to reduce risk if some container is compromised ! And this is totally managed by Google !
— Λ: Davin Kevin (@davinkevin) 10 avril 2019
Could may be available in #Anthos too !https://t.co/IanbHtQj0c
I ♥️ #Security
Par manque de temps, et à mon grand regret, j’ai dû mettre de côté les sessions sur l’IA, le machine learning, la gestion des données, etc. J’ai tout de même découvert Looker, une plate-forme de gestion de données pour explorer et visualiser vos datasets, faire de l’analytics en temps réel ou appliquer des modèles de machine learning sur BigQuery, Cloud Spanner, Cloud SQL ou encore Cloud Dataproc. Un outil de haut niveau destiné à des utilisateurs finaux pour manipuler du Big Data!
Enfin, les autres grands thèmes du Next: IoT, Mobility & Devices, Infrastructure & Operations, Collaboration & Productivity, et Application Development.
Le showroom
Entre deux sessions, vous allez forcément vous balader dans l’énorme showroom qui occupe tout le sous-sol du Moscone Center.
Ici, vous pouvez réserver un rendez-vous avec un Google Expert. Je ne sais pas si c’est dans une approche commerciale.
C’est aussi l’occasion de discuter avec différents éditeurs sur leurs stands respectifs. Et des stands, il y en a vraiment beaucoup. J’ai pu échanger avec Elastic et Hashicorp notamment, et leur dire à quel point j’étais fan de leur stack 🙏. C’est aussi l’occasion d’assister à des démos comme avec Datadog ou Prometheus pour le monitoring.
Le smartphone est votre meilleur ami pour se repérer dans la conf, chercher un stand et organiser vos sessions. Heureusement, Google a tout prévu: vous pouvez louer une Powerbank pour recharger votre téléphone.
Bien sûr, et c’est là le plus important, le showroom est l’occasion de faire le plein de goodies 🎣 : des chaussettes Kubernetes par ci, un t-shirt Redis par là, un pin’s Vault d’Hashicorp, sans oublier les innombrables stickers à coller sur le laptop pour étaler votre amour de la technologie!
À noter enfin le stand sur Stadia, la plate-forme de jeux vidéo à la demande de Google. Stadia repose évidemment sur l’infrastructure de Google Cloud. L’industrie vidéoludique est un enjeu important pour Google, et je ne serais pas surpris de voir débarquer une nouvelle conférence “Google Games” dès l’année prochaine, en plus du Google Next et Google I/O.
Le staff
Le Google Next 19 est impressionnant de logistique. C’est une machine très bien huilée. Google fait appel à des prestataires pour l’occasion et engage plusieurs dizaines (centaines?) de personnes pour accueillir les gens, répondre aux questions, servir les repas, etc.
Il y a aussi des petits plaisirs inattendus, comme écouter de la bonne musique à l’heure du repas avec des DJs spécialement recrutés pour l’occasion.
Conferences that are on a whole new level: they have DJ's, and good ones! #GoogleNext19 pic.twitter.com/bbqOYpkh8X
— Pascal Gillet (@psclgllt) 9 avril 2019
What’s Next?
Le Next‘19 à San Francisco nous a donné un tour d’horizon complet des nouveautés de Google Cloud. Cette conférence, c’est un peu comme un pélerinage religieux, il faut le faire au moins une fois dans sa vie. Reste à convaincre votre manager!
Cet évènement majeur sera bientôt décliné dans d’autres parties du monde. Ne manquez pas le Next à Tokyo du 31 juillet au 1er août, et à Londres du 19 au 21 novembre.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, nous organisons le Google Next Extended en partenariat avec Google. Cela se passera au Harry Cow à Toulouse le jeudi 16 mai après-midi. Nous espérons vous voir là-bas.
Pour les inscriptions, c’est ici https://next19.stack-labs.com
Bonus
Pour générer une pièce d’art graphique unique d’après le nombre Pi, c’est par ici: g.co/showcase/pi
Thanks @stack_labs but I'm sorry, I'm not coming back, I mean this city is amazing! #SanFrancisco
— Pascal Gillet (@psclgllt) 7 avril 2019